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Des maux, des mots.
11 août 2011

" La musique peut rendre les hommes libre " - Bob Marley

19590319

 

J’attendais depuis l’enfance, et je crois d’autant plus ces dernières années. J’attendais de trouver quelque chose qui parviendrait à occuper mes journées, quelque chose qui me ferais retrouver la flamme qui s’était peu à peu éteinte en moi, quelque chose qui me rappellerait ou plutôt qui m’en apprendrais plus sur ce que je suis. Je ne l’ai jamais trouvé, non à vrai dire ça à été l’histoire du hasard. ça m’est apparu comme une évidence, c’était là depuis le début, je venais seulement d’en prendre conscience. C’était un choix, pris en quelques minutes, une expérience dans laquelle j’ai plongée les yeux fermés, qui m’ont conduit à trouver cette passion dévorante. Il suffit parfois d’une infime lueur pour s’accrocher et redonner envie de se battre. C’est ce qui s’est passé. J’ai trouvé ce que j’avais toujours cherché. Ainsi j’ai appris que la musique possédait de nombreux pouvoirs insoupçonnés, chanter est devenu à mes yeux presque un palliatif au besoin que j’avais d’éclater.

 Et chaque fois, lorsque le rideau s’ouvrait, j’étais seule, seule sur la scène, seule dans la salle, seule dans le monde. Mes mains tremblaient, je n ’avais chaque fois qu’une envie, celle de courir, de courir aussi loin que c’était possible, je n’ai jamais eu autant envie de fuir et pourtant, pourtant il m’était quasiment impossible de bouger. C’est pétrifier que je fis résonner les premières notes dans le micro, mes yeux cherchaient à distinguer quelque chose dans cette infinité noire qui se dressait face à moi, mais en vain. Les notes se faisait de plus en plus hautes, de plus en plus rapides et soudainement je remarquais que mes mains avaient cessé de trembler, je parvenais à bouger, tout s’entremêlait dans ma tête et pourtant rien ne m’atteignait, plus rien ne me touchait. C’était terminé, j’étais passé dans un autre monde, un monde parallèle, j’étais légère, j’étais libre,  je pouvais tournoyer au rythme de la mélodie qui envoûtait.. et puis les notes ralentirent, mon coeur lui s’accélérait, durant quelques minutes le temps s’était arrêté alors je fermais les yeux pour savourer la magie de cet instant..

Aujourd’hui encore lorsque je ferme les yeux et que j’écoute le bruit de mon coeur qui bat je crois retrouver la sensation de ce soir là et puis elle se dissipe.. C’est ça une passion, ça vous laisse continuellement à bout de souffle, et lorsque vous n’avez plus l’occasion de la vivre c’est viscérale, ça vous manque.

" La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots. "

- Wagner

 

* Adele - Set fire to the rain

* Within Temptation - Angels

* Missy Higgins - Where I stood

* Jonh Lennon - Imagine

* Pink - Fuckin ' perfect

 

Photos : Christina Aguillera dans le film Burlesque, 2011.

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